Dans le collectif, la distribution intérieure de l’eau doit répondre à des problèmes de pression et de quantité d’eau. Il s’agit d’amener de l’eau dans les étages tout en maintenant une pression et un débit suffisant pour faire fonctionner des appareils et provoquer un écoulement de l’eau suffisant pour les utilisateurs. Toutes ces exigences ont abouti à la conception d’un code de la plomberie dont voici quelques extraits : Le code de la plomberie NF 41-201 Avant-propos l’art de la plomberie sanitaire est celui de créer des installations permettant d’assurer tous points d’un bâtiment, sans pollution possible, une alimentation en eau de température voulue et de débit suffisant et continu. Une installation doit être salubre, c’est-à-dire répondre aux conditions suivantes : commode, robuste, silencieuse, esthétique, économique.
La distribution
Le problème de la distribution de l’eau ne se résout pas d’une façon simple. Les éléments sont très variables, les débits varient, la pression n’est pas constante et les écarts sont importants selon les saisons, les heures de la journée, le règne d’habitation qui peut faire varier le nombre de prises d’eau fonctionnant en même temps. Pour assurer une bonne pression au point le plus haut de l’immeuble, il faut donc qu’au point bas du réseau il y ait une pression plus forte. Mais alors au point bas aurons trop de pression, d’où la pose d’une réducteur de pression.
Le comptage de l’eau d’un immeuble se fait à deux niveaux :
– au niveau du branchement d’un immeuble se fait à deux niveau (compteur général)
– à chaque branchement de particulier (compteur divisionnaire)
Le coup de bélier
L’alimentation des étages par colonnes d’eau engendre des phénomènes hydrauliques tels que le coup de bélier. Il est dû à l’arrêt brusque d’une veine d’eau en mouvement. Cet arrêt provoque des surpressions importantes qui peuvent détériorer les appareils et faire céder les soudures.
Les remèdes
On emploiera des robinetteries à fermeture progressive, des diamètres de tube largement dimensionnés, des coudes allongés et des canalisations établies en boucle. Enfin, la pose d’un antibélier permettra d’absorber les éventuels coups de bélier.
Le fonctionnement de l’antibélier
Lorsqu’un coup se produit, l’eau propage l’onde de choc qui vient percuter le piston. Le ressort joue alors le rôle d’un amortisseur et absorbe ainsi la surpression.
Le cône de raccordement
Lorsqu’un coup se produit, l’eau propage l’onde de choc qui vient percuter le piston. Le ressort joue d’un amortisseur et absorbe ainsi la surpression.
Le cône de raccordement
Les raccordements entre le compteur et le tube peuvent être de diamètres différents, il sera d’intercaler un cône de raccordement. La longueur de celui-ci devra être conforme.
L’évacuation
Chaque appareil doit être muni d’un siphon. La vidange des appareils s’évacue dans des canalisations d’allure horizontale (collecteurs d’appareils). Ceux-ci se déversent dans des canalisations d’allure verticale (colonne d’évacuation) qui descendent jusqu’aux caves. Dans les caves, les fluides sont recueillis dans les canalisations d’allure horizontale (collecteurs principaux). Ceux-ci se déversent dans des canalisations d’allure verticale (colonne d’évacuation) qui descendent jusqu’aux caves. Dans les caves, les fluides sont recueillis dans des canalisations d’allure, horizontale (collecteurs principaux) pour aboutir à un seul tuyau qui s’écoule vers l’égout.
Les diamètres
le diamètre des canalisations doit être choisir suffisamment grand pour assurer les débits d’eau à évacuer, mais aussi suffisamment petit pour que les parois soit lavées. Pour le diamètre des collecteurs, on fera la somme des débits à assurer et on appliquera un coefficient de simultanéité.
L’écoulement de l’eau
Dans les tubes d’allure horizontale, l’eau ne doit pas remplir plus de la moitié du tube.
Les branchements
les branchements et dérivations ne doivent pas être raccordés avec un angle supérieur à 75°, l’angle le plus courant étant 45°.
LA VENTILATION
La ventilation primaire
une colonne de descente des eaux d’évacuation doit obligatoirement sortir en toiture en ventilation primaire, afin de permettre une bonne aération des canalisations sortir en toiture en ventilation primaire, afin de permettre une bonne aération des canalisations et éviter les phénomènes d’aspiration de la garde d’eau des siphons.
La ventilation secondaire
il ya deux possibilité de raccorder des colonnes d’évacuation des eaux :
– ne colonne par type d’évacuation : une pour les EU et les EM, et une pour les EV.
– une colonne pour toutes les eaux, saufs les eaux pluviales, appelée chute unique. Dans le cas de la chute unique, tous les appareils se jettent dans le même conduit vertical ; il faudra alors prévoir un branchement de ventilation secondaire sur tout le petit siphon. Dans les installations existantes on remplacera le tube de VS par un appareil dénommé système anti-vide, que l’on placera le plus près possible du siphon.
Le circuit de l’eau
Après avoir été captée, l’eau est amenée dans des bassins de filtration. Elle s’y décante et se débarrasse de ses mauvais germes. Puis l’eau est envoyée dans des réservoirs de stockage (chateau d’eau, figure ci-contre).
Le rôle de ces réservoirs est de régulariser la distribution et de constituer des réserves d’eau sous pression. Ils se remplissent aux heures plaines, alors que la consommation est supérieure à leur alimentation. Les réservoirs sont placés aux points hauts de la région pour établir la pression ou charge. La pression est déterminée par la différence des altitudes entre le ou les réservoirs et les points de puisages des utilisateurs.
L’alimentation gravitaire
H= hauteur piézométrique ou hauteur qui mesure la pression en un point quelconque.
Le réseau urbain
Il existe deux types de réseau:
– Le réseau ramifié (en patte d’oie)
on parle du réservoir pour aller au point de puisage, l’eau circule dans un seul sens. Il a l’avantage d’être moins couteux que le réseau maillé, mais impose la coupure totale de la ville en cas de réalisation d’un nouveau branchement de particulier.
– Le réseau maillé (en circuit fermé). L’eau y circule dans les deux sens ce qui permet de diminuer le diamètre des conduites et d’isoler un tronçon en réparation sans coupure générale. L’écoulement est plus régulier et sa disposition en circuit fermé amortit les coups de bélier. Ce type de réseau assure une meilleure stabilité hydraulique.
Le branchement d’immeuble ou de particulier
Pour amener l’eau dans les immeubles, on réalise un raccordement. Cette opération est faite par des spécialistes. Comme on ne peut pas bloquer l’eau du réseau chaque foi l’on veut réaliser cette opération, on exécute une prise en charge.
La prise en charge
Le collier est fixé sur la conduite urbaine avec un joint. Le robinet est vissé sur collier en le plaçant dans le sens ouvert. La machine à percer est fixée sur le robinet et la mèche passe dans la lumière pour percer la conduite lorsqu’on manœuvre le cliquet. Lorsque le trou est percé, on lève la mèche en laissant sortir un peu d’eau pour éliminer les limailles puis on ferme le robinet.
L’opération terminée, il ne reste plus qu’à réaliser l’installation jusqu’à l’immeuble ou le particulier. Il est possible de réaliser un raccordement à vide. Il faudra alors couper l’eau et vidanger la conduire urbaine. Les sources sont des points de sortie naturelle des eaux souterraines. Pour les capter, il faut dégager avec précaution la masse d’éboulis ou de terre à travers laquelle passent les filets d’eau, afin de remonter à son gîte. De là on pourra diriger vers un bassin de captage.
Le bassin de captage
IL doit être réalisé de façon que la source ne soit jamais en charge, c’est-à-dire que l’eau doit toujours s’écouler vers l’extérieur du bassin seront protégés pour éviter une pollution éventuelle de l’eau.
Le dispositif de fermeture des sources
L’eau de source est recueillie en plaçant des drains. Après quoi il faut revêtir d’argile grasse la couche aquifère de sorte que l’eau de surface ne pollue pas la source. Un tuyau de trop-plein avec siphon doit permettre l’évacuation d’eau non consommée (le siphon sert à éviter les larves de moustiques…).
Un fossé sera creusé autour de la source pour dévier la nappe d’eau autour du lieu de collecte. Si la source se trouve dans une région d’élevage, une barrière devra être érigée à une distance d’au moins 20 m de la source.
LES PUITS
Le captage des eaux souterraines peut se faire de plusieurs façons.
Le puits foré
Un puits foré consiste en un tubage en acier ou en PVC, qui descend dans le sol jusqu’à la couche aquifère. S’il ya assez d’eau propre, il convient d’installer une crépine (filtre) entourée d’une garniture de gravier. Le filtrage de l’eau s’effectue à travers le gravier.
Un scellement en argile ou en ciment entre en tubage et la couche au sommet dub trou de forage empêchera l’eau de surface d’y pénétrer. L’étanchéité peut être obtenue par un assemblage en caoutchouc.
Le puits creusé
Un puits creusé est généralement revêtu de tuyau en béton ou d’ouvrage de maçonnerie en agglomérés, d’un diamètre de 1 à 25 m, creusé sous le niveau de la nappe d’eau souterraine. L’eau va alors s’accumuler dans le puits au niveau de la nappe. La plupart de ces puits sont à moins de 20 m de profondeur. Deux ou trois poutres d’acier, installées à 3 ou 4 m au-dessus du niveau d’eau, feront office de support pour la pompe.
La pompe à main
cette pompe répond à des besoins en eau ménagers et à l’abreuvage du détail. Mais elle ne fournit pas d’eau sous la profondeur de la pompe est de 6 m maximum.
Les pompes à moteur
le fonctionnement s’effectue par une roue centrifuge qui crée une dépression côté aspiration. L’eau est injectée par phénomène centrifuge vers l’orifice de refoulement.
N.B : si le nouveau d’eau par rapport à la surface dépasse 7 m, il est préférable d’opter pour une pompe immergée. Il ne faut jamais oublier que ce n’est pas la pompe qui fait monter l’eau dans le tuyau d’aspiration, mais la pression atmosphérique qui, elle, dépend de l’altitude du lieu ou l’on se trouve.
Le principe de l’hydroéjecteur
il s’agit de récupérer une partie de la pression de refoulement et de l’envoyer à l’entrée de l’aspiration à travers une tuyère, ce qui permet d’augmenter légèrement la hauteur d’aspiration de la pompe.
La pompe électrique
Ce type de pompe peu encombrante est simple à manœuvrer. Toutefois, il faut avoir à disposition de l’électricité.
Le générateur à énergie solaire
Ce système se révèle intéressant dans les régions ensoleillées, notamment pour l’arrosage. Un panneau solaire permet d’utiliser l’énergie solaire au moment ou le soleil brille, afin de constituer une réserve d’eau dabs le ballon de stockage pour l’arrosage du soir.
Le générateur à essence ou diesel
Ce système demande un entretien régulier du moteur, une réserve de carburant et l’aménagement d’une petite station de production d’énergie pour la pompe.
Le moteur thermique
Ce sont des moteurs à combustion dite interne. Ils peuvent être à piston avec clapets inversés permettant le pompage de l’eau, ou à courroies de transmission qui entraînent une turbine. Hauteur d’aspiration maximale : 7m.
Les systèmes de surpression
Ces systèmes permettent :
– de soutirer de l’eau grâce à une pompe à partir d’une source, d’un puits ou du réseau urbain ;
– de refouler cette eau dans un réservoir pour constituer une réserve d’eau sous pression et assurer un débit plus important que le débit de puisage.
Lorsque la consommation d’eau est trop importante et que les besoins en volume d’eau et en pression ne peuvent être assurés par procédé courant (cas des immeubles à étages), les systèmes de surpression sont une réponse appropriée.
Le principe général
L’installation d’un surpresseur demande une bonne connaissance des différents éléments qui constituent l’ensemble d’un système de surpression. Il est donc utile d’étudier chaque partie constitutive.
La constitution d’un surpresseur
Exemple d’une installation de surpresseur raccordée sur le réseau urbain.
La bâche
Une bâche est une réserve d’eau placée entre la pompe et l’alimentation de la ville. Elle évite de créer des perturbations sur le réseau au moment de la mise en route de la pompe : chute de pression, baisse de débit.
Le contacteur à flotteur : il permet de couper l’alimentation électrique de la pompe si le niveau d’eau de la bâche est trop bas.
La pompe
La pompe a pour rôle de fournir un débit et une pression correspondant aux besoins estimés.un massif de maçonnerie d’absorber les
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